CONTEXTE
En Afrique, le premier cas de COVID-19 a été signalé en Égypte le 14 février 2020. En mars 2020, plusieurs pays avaient commencé à mettre en oeuvre des mesures de contrôle plus strictes, notamment des confinements, des couvre-feux, des fermetures d’établissements scolaires, des interdictions de grands rassemblements (religieux, sportifs, funéraires et autres événements sociaux), des quarantaines systématiques et des mesures strictes de contrôle de l’infection. Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que la COVID-19 était une pandémie mondiale. Au 2 juillet 2021 à 09h00 GMT, 182 101 209 cas cumulés et 3 950 876 décès cumulés avaient été enregistrés dans le monde. Sur ces chiffres cumulés, l’Afrique ne représentait que 2,2 % des cas et 2,4 % des décès dans le monde. Au coeur de la pandémie de COVID-19, l’Afrique constitue un “ cas particulier “ dans la mesure où le continent est doté d’un système de santé fragile et où, à l’échelle mondiale, il subit le plus lourd fardeau du VIH et du paludisme. En réponse à cette situation, le Fonds mondial a mis en place le mécanisme de riposte à la COVID-19 (C19RM) pour aider à atténuer l’impact de la pandémie sur les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Le présent document décrit les expériences des pays, les leçons apprises et les meilleures pratiques permettant de maintenir la prestation de services de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme face à la pandémie de COVID-19.
APPROCHE
Avec l’appui financier du Foreign, Commonwealth & Development Office, le Bureau de la circonscription africaine pour le Fonds mondial a organisé une série de sessions virtuelles avec les pays des circonscriptions d’Afrique de l’Est et australe et d’Afrique de l’Ouest et centrale, de novembre 2020 à juin 2021, afin de documenter les expériences, partager les leçons apprises et les meilleures pratiques concernant l’accès au mécanisme de soutien C19RM et le maintien des services de lutte contre le VIH, la TB et le paludisme tout en atténuant l’impact négatif de la pandémie de COVID-19. Les sujets de discussion portaient sur le diagnostic et le traitement, la gestion de la chaîne d’approvisionnement, le financement de la santé, les ressources humaines pour la santé (RHS), les adolescentes et les jeunes femmes, et la vaccination contre la COVID-19. Au cours de chaque session, trois pays présélectionnés ont présenté leurs expériences sur un sujet donné, puis cette présentation a été suivie de discussions en plénière. Une analyse approfondie de chacun des sujets ci-dessus est actuellement partagée séparément par le biais d’une série de fiches d’information.