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Les données disponibles montrent que les différences entre les sexes constituent un facteur qui détermine quelles sont les personnes les plus infectées et affectées par les trois épidémies que sont le VIH, la tuberculose et le paludisme. Très souvent, les femmes et les filles sont affectées de manière disproportionnée.
En Afrique subsaharienne, l’inégalité des sexes alimente l’épidémie de VIH et accentue son impact. Il est préoccupant de constater que les adolescentes et les jeunes femmes (âgées de 15 à 24 ans) sont trois fois plus susceptibles de contracter le VIH que les adolescents et les jeunes hommes de la même tranche d’âge. En fait, les affections liées au sida constituent l’une des principales causes de décès chez les adolescentes et les femmes âgées de 15 à 49 ans.[1]
En ce qui concerne la tuberculose, en raison de la co-infection VIH- TB et du fait que les taux d’infections à VIH sont plus élevés chez les femmes que chez les hommes dans la région africaine, un plus grand nombre de cas de tuberculose a été signalé récemment chez les femmes (en particulier celles de la tranche 15-24 ans).[2]
Dans le cas du paludisme, la vulnérabilité et l’accès aux services de prise en charge sont souvent différents pour les femmes et les hommes, et sont influencés par les rôles ainsi que les questions de genre. Les femmes, en particulier les femmes enceintes, courent le plus grand risque de contracter le paludisme et d’en mourir, que ce soit dans les zones de forte ou de faible endémie. L’accès inéquitable aux soins de santé accentue la vulnérabilité des femmes au paludisme et affecte leur capacité à accéder de manière appropriée aux services de prévention et de traitement.
Selon les rapports du Fonds mondial, l’intégration du genre dans les programmes VIH,TB, paludisme n’a pas été optimale et ne s’améliore pas au fil du temps. Plus précisément, le rapport d’observation 2020-2022 du Comité d’examen technique (TRP) du Fonds mondial a noté que les ” points les plus faibles des demandes de financement étaient l’égalité des sexes et les droits humains, avec seulement 55 % des demandes traitant des obstacles aux services liés au genre et 62 % axées sur les droits humains”. La session de café planifiée permettra donc aux circonscriptions de l’AEA et de l’AOC de discuter et d’échanger des points de vue sur l’intégration des questions de genre dans les programmes VIH,TB, paludisme.
Objectifs
Le café virtuel sur l’intégration du genre dans les programmes VIH,TB, paludisme a pour but:
[1] 2021 Rapport mondial sur le sida 2021
[2] Stratégie du Fonds mondial pour l’égalité des sexes