La 48ème réunion du conseil d’administration du Fonds mondial s’est tenue à Genève du 15 au 17 novembre 2022. Les deux circonscriptions africaines (Afrique de l’Est et Australe et Afrique de l’Ouest et du Centre) dirigées par leurs membres titulaires et suppléants du CA et comptant au total 21 délégués ont représenté le continent.
Décisions approuvées
Les principales décisions suivantes ont été approuvées au cours de la réunion du conseil d’administration:
Sources et utilisation des fonds
Plan de travail 2023
Dépenses de fonctionnement (OPEX)
Extension du mécanisme de riposte à la covid C19RM jusqu’en décembre 2025
Utilisation de wambo.org, la plateforme d’achat du Fonds mondial pour les ressources autres que celles du Fonds mondial
Cadre de suivi-évaluation du CA, ainsi que les ICP et le calendrier d’évaluation pluriannuel.
Discussions en vue d’une contribution
Sur le Fonds d’intermédiation financière (FIF) de la Banque mondiale pour la préparation et la riposte aux pandémies, nos circonscriptions ont soutenu l’engagement prudent du Fonds mondial, compte tenu du niveau de financement (91,4 milliards d’euros), des autres acteurs de mise en œuvre et de l’importance du sujet.
En ce qui concerne les communautés au centre et le genre dans la nouvelle stratégie, nos deux circonscriptions ont attiré l’attention sur le fait que le succès de la lutte contre les trois maladies exige que toutes nos communautés soient impliquées, habilitées et jouent un rôle de premier plan dans les interventions. On ne saurait trop insister sur l’importance des communautés dans la prévention et le traitement précoce du VIH, de la tuberculose et du paludisme. Une approche sexospécifique est nécessaire si l’on considère qu’en Afrique, près de 60 % des nouvelles infections à VIH concernent les femmes, tandis que le paludisme touche de manière disproportionnée les femmes enceintes et les enfants.
Pour ce qui est de la gestion des risques, nos circonscriptions ont insisté pour que le Secrétariat du Fonds mondial travaille avec les mécanismes d’assurance des pays, tels que les institutions supérieures de contrôle, les services de lutte contre la corruption et autres, afin d’atténuer les risques financiers. Le Secrétariat doit également partager systématiquement les matrices de risque avec les instances de coordination nationales (ICN), les principaux récipiendaires (PR) et d’autres parties prenantes clés.
Quant à la stratégie de façonnage des marchés de prochaine génération, nos circonscriptions ont souligné l’importance de renforcer les capacités des fabricants locaux et de les inciter à fournir des produits sur wambo.org. De plus, le Fonds mondial doit s’associer aux multiples parties prenantes africaines, notamment l’Union africaine, l’Agence africaine du médicament, CDC Afrique, l’OMS, le secteur privé, etc. – pour s’assurer que ces efforts sont bien documentés et s’alignent sur la vision continentale.
Au sujet du rapport intérimaire 2022 du BIG, les deux circonscriptions africaines ont insisté sur l’application de la politique relative aux contextes d’intervention difficiles en vue d’améliorer la prestation de services dans les pays fragiles.
En marge de la réunion du Conseil d’administration, les délégations africaines ont rencontré d’autres délégations pour faire avancer et défendre la position de l’Afrique.