La réunion ministérielle sur le paludisme, qui a rassemblé les ministres des 11 pays africains les plus touchés par la maladie à Yaoundé, au Cameroun, s’est conclue par la puissante et unanime adoption de la «Déclaration de Yaoundé, un manifeste pour un avenir sans paludisme .
Ce document appelle:
– au renforcement de la volonté politique à tous les niveaux, des chefs d’État aux dirigeants communautaires
– à l’amélioration des systèmes de soins de santé en mettant à profit les avancées technologiques
– à une action multisectorielle englobant l’éducation, les finances et le changement climatique.
La déclaration, qui a pour but de ne laisser personne mourir du paludisme, fixe un objectif ambitieux mais nécessaire, et incarne l’engagement de surmonter les défis posés par la maladie. Elle préconise de mettre à profit l’apprentissage en ligne pour la formation des agents de santé et plaide en faveur de partenariats concertés pour la mobilisation des ressources et l’innovation, éléments essentiels à l’élaboration de nouvelles stratégies de lutte contre le paludisme.
Il est particulièrement intéressant de constater que la déclaration reconnaît la nécessité d’une action et d’une coordination multisectorielles, lorsqu’elle souligne que l’élimination du paludisme ne peut être réalisée de manière isolée. L’engagement en faveur de la mise en place d’un personnel de santé et de systèmes de santé nationaux solides constitue l’épine dorsale de tout effort efficace de lutte contre la maladie.
En résumé, la déclaration de Yaoundé représente potentiellement un tournant décisif dans la lutte contre le paludisme en Afrique. Elle symbolise une approche globale, adaptable et unie qui pourrait permettre d’améliorer considérablement les résultats en matière de santé sur l’ensemble du continent.
«Unissons nos efforts pour un avenir sans paludisme!»